Le Christ en croix situé derrière le maître autel daterait de la fin du 18e siècle. Il fut partiellement détruit pendant la guerre 14-18, remis en état et exposé sur la façade de l’église provisoire. En 1991, une restauration complète s’imposait. Ce fut un sculpteur de Montauban qui s’en chargea. La fabrication de la croix fut confiée à deux menuisiers nieppois.
Jésus est mort sur la croix. Il n’a pas fait semblant. Il ne subit pas la passion qu’on lui inflige mais il y entre, après agonie et prière, dans la confiance, celle de faire du don de sa vie une offrande pour notre Salut. Il accomplit non sa volonté mais la volonté du Père. Il accepte de mourir pour nous. Il transforme pour nous la mort en un passage vers la vie. Il nous dit au cœur de sa passion « Ma vie, nul ne la prend, c’est moi qui la donne ». Il donne sa vie par amour pour nous.
La croix était l’instrument de supplice sur lequel on attachait ou clouait les condamnés à mort. Pour les chrétiens, la croix, en raison de la condamnation et de la mort de Jésus, devient le symbole du mystère pascal et le signe de salut pour l’humanité. Elle révèle l’amour infini de Dieu dans le don salvifique du Christ mort et ressuscité. Elle nous rappelle notre baptême par lequel nous devenons enfants de Dieu.